This research began in 2019 during a residency in Shanghai (OFFSHORE), following a meeting between Benjamin Husson and a traditional Chinese mourner (Sichuan).
"survival" practices
Benjamin Husson's "Global Mourning" research project proposes a contemporary reflection on the notion of "mourning" in our societies in transition, through the recording of lamenting rituals inherited from Ancient Egypt and still practiced on a large part of the planet.
The notion of "survival" (Nachleben) developed by art historian Aby Warburg, could be defined as: the life (Leben) of forms after (nach) the death of their time. Benjamin Husson's approach to "survival" enables him to inscribe the lament, the traditional mourner, not as a phenomenon of the past, but as a living phenomenon. A survival phenomenon, then, drawing its strength from millennia of evolution and practice, which Benjamin displaces and questions in the face of certain current issues (over-industrialization, climate crisis...). The result is a fragile ecosystem of encounters, sounds, texts and forms that nourish the vision of a present situated at the crossroads of an infinite number of histories.
This research results in sound sculptures, conferences, collective listening sessions and exhibitions (...).
Ces recherches ont débutées en 2019 lors d'une résidence à Shanghai (OFFSHORE), après la rencontre entre Benjamin Husson et une pleureuse traditionnelle chinoise (Sichuan)
Des pratiques « survivantes »
Le projet de recherche «Global Mourning » de Benjamin Husson propose une réflexion contemporaine entourant la notion de « deuil » dans nos sociétés en transition, à travers l’enregistrement de rituels de lamentations hérités de l’Egypte Ancienne et toujours pratiqués sur une grande partie de la planète.
La notion de «survivance» (Nachleben) développée par l’historien de l’art Aby Warburg, pourrait se définir comme: la vie (Leben) des formes après (nach) la mort de leur temps. Pour Benjamin Husson, aborder la « survivance » lui permet d’inscrire la lamentation, la pleureuse, non pas comme un phénomène du passé, mais bien comme un phénomène vivant. Un phénomène survivant donc, qui puiserait sa force dans des millénaires d’évolutions et de pratiques, que Benjamin déplace et interroge face à certains enjeux actuels (sur-industrialisation, crise climatique…). En résulte un écosystème fragile fait de rencontres, de sons, de textes et de formes qui alimentent la vision d'un présent situé au croisement d’une infinité d’histoires.
Ces recherches donnent lieu à des sculptures-sonores, des conférences, des écoutes collectives, des expositions (...).